Week-end 23 - 26 septembre 2016 avec le DCV

Coupe de noisetiers

Accueil site orchis : http://www.orchis-nature.com/

10 membres d'Orchis sont allés dans le Dorset (Angleterre) retrouver comme chaque année les membres du DCV
afin de participer à l'un de leurs chantiers. Cette année, nous avons travaillé entre Poole et Swanage.

Nous travaillons avec le National Trust. Il s'agit, sur une parcelle de 50m sur 50m, de couper les noisetiers au ras du sol. Les branches doivent mesurer au moins 3 m de long. Les branches grosses comme le poing serviront à faire du charbon de bois, les branches grosses comme le pouce à faire des clôtures. Le reste, non utilisable, sera brûlé.

Plusieurs clôtures seront faites dans la journée.
Chacun peut s'y essayer.


Issues du recépage, les clôtures mobiles sont utilisées pour limiter l'espace des animaux.

 


C'est la différence entre "coppicing" recépage en français et "hedge-laying" qui correspond à notre plessage. Le plessage est une clôture vivante et immobile.

deux techniques : deux clôtures

plessage (hedge laying)
Nous avons pratiqué à la Chouetterie (Quettehou)
le plessage de haie.
Il s'agit de couper partiellement une branche de noisetier pour la plier et la tresser horizontalement.
L'année suivante,
nous pouvons voir sur la branche des rejets verticaux.
La clôture est vivante mais elle est fixe.

recépage (coppicing)
Cette autre technique consiste à couper
complètement la branche au niveau du sol.
La clôture sera donc morte mais mobile.
Lorsque le troupeau aura consommé
la végétation d'une parcelle,
la clôture sera déplacée.
Des branches sont plantées verticalement sur un support, d'autres branches sont fendues sur toute leur longueur
puis tressées comme pour faire un panier.

Don nous propose de faire des fleurs en bois.



Val prend ensuite sa place sur le matériel. Les papotages remplacent la fabrication des fleurs. Il faut dire que c'est assez difficile car, bien que la lame soit bien affûtée et très coupante,
il faut forcer.


Le feu a pris en fin de matinée sur la branche haute d'un pin. L'an dernier déjà, nous avions eu ce problème et Thierry était monté couper la branche enflammée. Tout le monde a regretté son absence ! Cependant, le National Trust étant bien équipé,
un véhicule est arrivé rapidement avec une citerne d'eau
et une lance à incendie.




Le pompier du National Trust troque ensuite la lance à incendie contre une tronçonneuse sur un manche télescopique.


Le soir, après le délicieux repas, nous jouons aux fléchettes : femmes contre hommes.

Mieux entraînés, bien sûr, ils ont gagné !

Dimanche : tourisme. Nous visitons Hengistbury Head où Val et Chris travaillent bénévolement le mercredi (ils sont huit bénévoles).

Nous sommes dans une réserve naturelle protégée depuis 1990, entourée par la mer sur trois côtés.

Dans le jardin, Patricia joue le rôle de la petite sirène.

Les étourneaux nous ont joué de la musique en venant picorer des graines sur ces étranges guitares reliées à un ampli.

Ici, ce sont des "éoliennes" qui fabriquent l'électricité
nécessaire au dispositif qui reproduit un chant d'oiseau.

Le jardin (créé en 2014) et le centre reçoivent de l'argent de mécènes. Plusieurs oeuvres en bois comme celle-ci portent
une plaque sur laquelle est gravé
le nom d'une personne, d'une famille.

Le décor comprend des briques messagères : chaque brique gravée et apposée a apporté de l'argent à la fondation. Cela peut être juste le nom d'une association, des voeux, un événement familial (naissance, mariage, anniversaire, anniversaire de mariage), et comme ci-dessus, une demande en mariage.

Humour ! Les chiens qui accompagnent leurs maîtres
ont des gamelles d'eau à disposition...
insérées dans une caisse à champagne !

Une promenade d'une dizaine de minutes nous est proposée à pas lents, dans un silence juste rompu par des chanteurs "anonymes" sous leur costume uniforme créant des chants d'oiseaux.

Bien sûr, le week-end fut aussi gourmand que d'habitude.
Merci Rachael pour la recette du cake au citron de ta grand-mère.